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Une photo du deuxième groupe qui a visité Naples et la baie de Naples en mai. Là, ils sont à Procida, l’une des trois îles visitées. Mais le covid guettait …
Une photo du deuxième groupe qui a visité Naples et la baie de Naples en mai. Là, ils sont à Procida, l’une des trois îles visitées. Mais le covid guettait …
2022, marque le 400ème anniversaire de la naissance de Molière, de son vrai nom Jean-Baptiste Poquelin, et nous ne voulions pas passer cet anniversaire sans y ajouter notre « grain de sel ».
C’est pourquoi, nous avons programmé cette journée à Pézenas. Car, comme le disait Pagnol : « Si Jean Baptiste Poquelin est né à Paris, Molière est né à Pézenas ». le groupe devant la statue de Molière
Et je ne crois pas que parmi les participants beaucoup aient regretté de s’être déplacé jusque dans cette petite ville de 8000 habitants, si riche en monuments, hôtels particuliers, histoire, et histoires……
Après la visite de Pézenas, le matin, nous avons gagné l’après midi « la grange des prés », superbe domaine, propriété en son temps de personnages célèbres dont le Prince de Conti et où Molière eut le plaisir de jouer ses œuvres entre 1653 et 1656.
le château de la Grange des Prés
Le domaine a alors continué dans ses traditions, c’est-à-dire, l’ouverture aux artistes. En effet, la Comédie française y est venue, à plusieurs reprises, ainsi que le compositeur Camille Saint-Saëns. À l’époque où François Hüe, brillant ornithologue piscénois, occupait les lieux, le compositeur Olivier Messiaen y vint pour enregistrer les oiseaux, très nombreux dans le parc.
Photos Josette Marino, Annie Mattei
Ce voyage de Découverte et Culture vers Naples et ses îles était le premier depuis les longues restrictions dues à la pandémie, et ce fut avec grand plaisir que nous avons renoué avec le statut de « voyageur » !
Comment évoquer Naples ? « Profusion, excès » viennent à l’esprit. Aussi bien pour les décors baroques de ses innombrables églises, couvents et cloîtres, que pour les immondices et gravats qui émaillent les rues. Aussi bien pour son fabuleux patrimoine artistique accumulé au gré des différentes civilisations qui s’y sont succédé depuis les Grecs jusqu’aux Bourbons, que pour le délabrement et la décrépitude de son centre historique. Aussi bien pour la vitalité et la jeunesse de sa population que pour les stigmates de la pauvreté qui continue de marquer la différence avec le nord de la péninsule.
La personnalité de Flavia notre guide, dynamique et très compétente, l’emplacement de l’hôtel près du port et de nos principales visites, l’équilibre du programme entre promenades urbaines et échappées vers les 3 îles, la météo toujours ensoleillée, tout cela a contribué à la réussite de cette semaine. Et nous souhaitons le même plaisir au groupe du mois de mai …
Quelques arrêts sur image : les courbes douces du Vésuve qui renferment la menace très surveillée, les gigantesques cactées du jardin d’Ischia, les maisons aux couleurs pastel serrées sur le port de Procida, la « surpopulation » des crèches si différentes des nôtres, les fabuleuses mosaïques romaines du Musée Archéologique, la maison rouge de Malaparte juchée sur son promontoire à Capri, les citronniers et orangers couverts de fruits dans tous les jardins … et Flavia racontant l’histoire de « parfum » et de « Conservatoire » … ne manquez pas de la lui demander …
dans l’amphithéâtre Flavio de Pozzuoli
Pour conclure, comment ne pas citer Dominique Fernandez, de l’Académie Française*? « Naples, après deux mille ans, demeure immobile, rayonnant d’une splendeur intacte, empêtrée dans d’inextricables problèmes ; exaspérante et follement attachante ; dangereuse et excitante ; instable, inattendue, volcanique »
* in Le Piéton de Naples. éd. Philippe Rey.
Texte : Isabelle Le Bellegui,
Photos : André Amoros
Dans le cadre de la semaine du cerveau, et en collaboration avec Découverte et Culture, soirée très intéressante hier, jeudi 24 mars, à la salle des conférences de l’hôtel de ville de Martigues, où un public attentif était venu écouter Olivier Coq chercheur au CNRS nous aider à « comprendre les troubles du cerveau en développement pour mieux y remédier ». Et effectivement il nous a aidé, par une présentation claire et avec beaucoup de pédagogie, car il en faut pour un sujet aussi « énorme et complexe » que le cerveau. Mais ceci ne fut qu’une partie de la soirée, car après son exposé, Olivier Coq a répondu avec beaucoup d’enthousiasme aux questions que le public, curieux, lui a posées, et qu’il a lui même incité à poser.
Encore une soirée fort enrichissante, comme elles le sont toujours, avec la semaine du cerveau. Nous en profitons pour remercier tous ces chercheurs qui acceptent avec bonne grâce, passion, de prendre du temps pour nous présenter des sujets que nous ne pourrions aborder seuls ou dont la lecture serait très ardus. Merci à tous et vive la RECHERCHE.
Ce soir nous avons accueilli Hélène MARINO, archéologue conservateur du patrimoine de la ville de Martigues, qui a pris plaisir à nous présenter les fouilles qu’elle avait supervisées et qui ont permis de mettre au jour l’enceinte de Martigues au 16e siècle. Murs d’escarpe, de contre escarpe et fossés ont été identifiés après une enquête longue et minutieuse réalisée aux archives locales. Hélène nous a fait comprendre le mécanisme du déchiffrage « des bouts de murs » découverts à Jonquières par le croisement des données historiques (plans anciens, iconographies, guerres de religion etc…). Les fortifications de Jonquières ont aujourd’hui disparu mais le boulevard Richaud, le cours du 4 septembre, ainsi que la place des martyrs conservent la forme des remparts. Désormais nous ne verrons plus « le cours » de la même manière. Merci Hélène.
Texte et Photo : André Amoros
Ce dernier jeudi de janvier fut vraiment une journée de découvertes, rythmée sur un « timing » parfait. Le matin, au musée de Lodève, à l’abri du froid. L’après-midi, au soleil, sur les rives du lac du Salagou.
Découverte donc du peintre Jean-Francis Auburtin (1866-1930) qui nous fut remarquablement présenté par les conférencières du musée. Peintre inclassable car imprégné de multiples influences (impressionnisme, japonisme, symbolisme) mais qui a tracé une voie personnelle en toute liberté : d’une famille aisée, il n’avait pas besoin de sa peinture pour vivre.
Peintre voyageur, que nous avons suivi au fil des salles sur la Côte d’Azur, en Bretagne, en Normandie, dans les Pyrénées. Car ce qui l’attirait, ce qui le passionnait, c’était avant tout le paysage, dont il était un fin observateur et un excellent portraitiste. Quasiment jamais de personnages ni d’animaux dans ses toiles ; uniquement le rendu précis des panoramas qui le fascinaient. Seules ses toiles d’inspiration symboliste présentent des nymphes, des naïades, silhouettes éthérées en parfaite osmose avec une nature idéalisée.
Et découverte, au bon soleil de l’après-midi, du lac de Salagou. Thomas, géographe de formation, a d’abord rappelé les circonstances de sa naissance par la construction du barrage sur la rivière Salagou à des fins initiales d’irrigation (abandonnées par la suite) et aujourd’hui c’est une base de loisirs et un site de pleine nature très fréquentés.
Puis nous avons profité d’un très intéressant décryptage du panorama que nous avions sous les yeux : comment les anciens volcans et leurs coulées diverses ont façonné les roches, au gré des mouvements géologiques, des érosions et sédimentations diverses qui se sont succédées. En résultent aujourd’hui des couleurs rouge, ocre ou verte qui ponctuent le paysage, des dalles surprenantes où les sédiments ont laissé des formes de « tomettes », des orgues basaltiques, et même les restes d’une cheminée volcanique …Cette « lecture de paysage » a été une expérience inédite et très appréciée.
De si belles découvertes concentrées en une seule journée de culture, il faudrait être difficile pour en demander plus, n’est-ce pas ?!
Texte : Isabelle Le Bellegui,
Photos : Isabelle Le Bellegui, Josette Marino, Annie Mattei
Malgré le froid ils étaient là, pour venir entendre Jean Philippe Lagrue dans sa dernière conférence sur : le « Grand siècle » dans le pays de Berre.
Fin de ce cycle fort intéressant sur notre région. Cette conférence nous a permis de voir avec « d’autres yeux » certains monuments que nous connaissons bien par ailleurs : l’hôtel de ville de Marignane, celui de Salon, sans oublier les nombreuses églises et chapelles de ce XVII ° siècle.
Martigues ne fut pas oublié avec l’hôtel Colla de Pradines (ancienne Mairie) les églises des trois quartiers, dont la « cathédrale » de l’île et bien entendu la chapelle de l’Annonciade.
Belle conférence et bonne soirée donc ! A bientôt pour la prochaine conférence avec Hélène Marino , archéologue qui nous parlera des Remparts de Martigues au XVI°siècle, le jeudi 24 février.
Ci-dessous, le programme d’activités de Découverte et Culture pour les mois de février à juin 2022.
Février
jeudi 24/2/22 : conférence sur « les remparts de Martigues au XVI° siècle » par Hélène Marino archéologue.
Mars
jeudi 24/3/22 : conférence « Comprendre les troubles du cerveau en développement pour mieux y remédier » par Jacques Olivier Coq, Chercheur au CNRS.
Avril
du 11 au 18/4/2022 : voyage « Naples et les îles du golfe ».
Mai
du 23 au 30/5/2022 : voyage « Naples et les îles du golfe » (2ème groupe).
Juin
jeudi 2 juin : sortie à « Pèzenas sur les traces de Molière ».
Les réunions, conférences, ont lieu salle Raoul Dufy, RPT de l’hôtel de ville Martigues, à 18H, sauf information contraire.
Toutes les activités se déroulent dans le respect des règles sanitaires en vigueur.
Aujourd’hui, il faut le dire, nous avons de la chance de posséder un musée dans notre ville de Martigues. Musée des Beaux Arts, mais pas uniquement, riche d’une importante collection d’œuvres de Félix Ziem, mais également d’un certain nombre d’autres artistes, entre autres, de notre région. Les Fauves y sont bien représentés ainsi que les peintres paysagistes, à commencer par tous ceux qui sont passés par Martigues.
Mais son intérêt de s’arrête pas là, car les conservatrices et leurs équipes nous permettent de nous ouvrir sur des œuvres contemporaines, tel est actuellement le cas avec l’exposition des œuvres de Léa Barbazanges.
Cette jeune artiste, bretonne de naissance et qui a effectué ses études à l’école Supérieure des Arts Décoratifs de Strasbourg, où elle réside aujourd’hui, nous a charmé. Elle aussi porte un regard sur le paysage, la nature, tels les peintres provençaux du XIX° comme Loubon…..mais à sa manière, sans peinture mais avec « les matériaux du réel » ailes de mouches en assemblage si délicat, feuilles de mica en montage mosaïque transcendée par la lumière, crépines transformées en voilage précieux…
Un enchantement !! si vous ne l’avez pas encore vue, courrez voir cette exposition au Musée Ziem et « régalez vous ». Merci à Madame la Conservatrice et toute son équipe, avec une mention spéciale pour Aurélien Gonzalés qui avec son enthousiasme nous aide à pénétrer ces mondes nouveaux.
Photos : Annie Mattei
Ils étaient nombreux jeudi soir, malgré le froid et le mistral, venus entendre Jean Philippe Lagrue nous parler du Pays de Berre au Moyen Age.
Avec forces illustrations, nous avons situé les villages importants, les castra et églises fortifiées. Puis nous avons appris quelles étaient les occupations de nos ancêtres : la guerre pour les seigneurs mais aussi chasse, pêche, cultures céréalières, cueillettes de fruits…..et enfin en quoi consistait leur menu quotidien, et là quelques surprises nous attendaient, puisque baleines et dauphins trouvaient place dans leurs écuelles !!
Prochaine conférence le 13 janvier 2022. Bonnes fêtes à tous et à l’an qué ven !
Photos : Annie Mattei