Assemblée Générale Extraordinaire de dissolution de Découverte et Culture, le 16 novembre 2023
Si Découverte et Culture nous était contée..…
Ce serait une jeune fille de 17 ans, née à Martigues, déclarée à Istres en sous-préfecture en 2006, dont le premier Conseil d’administration a eu lieu le 12 novembre 2006. Elle fut imaginée par trois personnes désireuses de partager avec d’autres, le plaisir de la découverte, des rencontres, et des voyages.
3 personnes avec des parcours de vie et d’engagement semblables qui les ont fait se rejoindre avec la volonté de créer un collectif qui leur ressemble, qui correspond justement à leurs engagements et dans le but aussi de compléter le paysage associatif culturel martégal.
L’objectif fondateur fut :
L’organisation de manifestations et rencontres culturelles telles qu’expositions, ateliers de découvertes, voyages…
Pour cela, ils ont organisé : 65 conférences, 60 sorties, 17 activités diverses, telles qu’expositions et rencontres.
Enfin 56 voyages réalisés (2 annulés pour cause de Covid)
Ils nous ont enrichi ces voyages, comme toutes les autres activités car nous avons pu admirer des œuvres d’art indiscutables certes, entendre les travaux des scientifiques qui font avancer et améliorer tous les jours notre avenir, observer des populations qui ne vivent pas comme nous à l’autre bout du monde et découvert de fabuleux paysages
Le blog de l’association qui a été mis en place le 31 décembre 2007 totalise plus de 223 000 visites.
Découverte et culture a été une belle aventure humaine. Nous avons rencontré des personnes formidables. Car c’est ici et partout ensemble que nous nous sommes retrouvés, confrontés, enrichis des pensées de tous et de chacun.
Merci à tous ceux qui nous ont fait partager leur savoir et leur passion en animant des conférences, carnets de voyages, professionnels comme amateurs.
Nous adressons un grand merci à Monsieur le Maire de Martigues pour la mise à disposition gracieuse des salles de réunion et le personnel technique et administratif qui nous a gentiment rendu service.
Et pour finir nous adressons un immense merci à celles et ceux qui se reconnaîtrons pour leurs participations actives dans les recherches de sorties, les contacts divers (musées, intervenants scientifiques), les préparations de buffets, les comptes rendus d’activités et de voyages, les photos et petits coup de main.
Aujourd’hui, 16 novembre 2023, Découverte et Culture cesse ses activités, ce fut une belle expérience et nous en garderons d’excellents souvenirs.
les adhérents
L’ensemble Maillane nous fait terminer en beauté et le buffet nous a permis de « papoter » agréablement.
Photos : René Brenguier et Chantal Nicolas
Conférence « Beethoven », le 12 octobre 2023, par Françoise Espitalier-Canonge
Pour l’ultime conférence de Découverte et Culture, nous étions venus nombreux pour écouter Françoise Espitalier Canonge nous parler de Ludwig van Beethoven (1770-1827), mais nous avons surtout découvert la forme sonate ! Mais pourquoi donc ? Eh bien parce que la sonate est la forme musicale emblématique de la période du Classicisme (dans laquelle s’inscrit Beethoven), et que l’un ne va pas sans l’autre. Mais aussi et surtout, parce que Beethoven a magnifié cette forme (composée de quatre mouvements aux allures différentes) dont on peut dire qu’elle est le miroir de son époque et le reflet de l’homme du XVIIIème siècle.
C’est le moment où le concert, jusque là réservé aux élites aristocratiques, s’ouvre à un public élargi de bourgeois et de gens de simple extraction qui viennent écouter une musique instrumentale qui « sonne » Beethoven voulait que sa musique touche le plus grand nombre. Son souci d’universalité, son désir de fraternité et de justice, proches de l’esprit des Lumières, s’expriment par exemple dans sa neuvième symphonie.
Il se démarque de ses contemporains Mozart et Haydn, qui utilisent également cette forme, par son écriture qui bouscule tout, mélodie, rythme, harmonie … pour faire naître de nouveaux effets expressifs. D’un petit noyau initial de quelques notes, il développe ses thèmes en lançant son texte musical dans toutes les directions possibles, et de fait, en pulvérise l’organisation, dans sa recherche du sublime et de l’infini.
Beaucoup moins prolifique que Mozart (205 opus, pour environ un millier) Beethoven a été un homme tout simplement, avec ses souffrances dues à sa surdité et à ses difficultés matérielles.
Notons que c’est avec lui qu’est née la fonction de chef d’orchestre : sa musique non linéaire nécessitait que l’on donne le départ aux différents instruments.
Notons aussi que ses partitions étaient annotées en français !
Françoise n’a pas fait que nous enchanter par sa joyeuse érudition et son humour, elle a aussi titillé notre attention par l’écoute de différents extraits, et sollicité notre participation. Oui, nous avons chanté pom pom pom pom !
Une première pour la dernière conférence de Découverte et Culture …
Et pour tout cela, nous la remercions bien amicalement.
Texte : Isabelle Le Bellegui
Photos : André Amoros
Ci-dessous, l’hymne à la joie, extrait de la neuvième symphonie :
Voyage en Crète, du 19 au 26 septembre 2023
3 octobre, 2023, 17:27
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Voyages
Zeus, le maître de l’Olympe, Dominikos Theotokopoulos dit Le Gréco, Nikos Kazantzakis auteur du roman Zorba le Grec, Nana Mouskouri … tous natifs de Crète, récemment visitée par les voyageurs de Découverte et Culture.
Loin d’une image de vacances balnéaires et de farniente, essentiellement donnée par la côte nord de l’île, cette terre insulaire, posée en plein cœur de la Méditerranée orientale, et donc placée aux croisements des routes maritimes reliant l’Europe, l’Afrique et l’Asie, a une longue histoire d’invasions, d’occupations, de batailles, de résistance, pour finalement acquérir son indépendance à la toute fin du XIXème. Habitée depuis le VIIIème avt JC, elle fut tour à tour colonisée par les Grecs continentaux, les Romains, les Byzantins, les Arabes, les Vénitiens, les Ottomans.
C’est dire la variété et la richesse des influences auxquelles elle fut soumise, et donc des traces du passé qui attirent le visiteur.
Accompagnés par Manolis, ancien étudiant à la faculté de lettres d’Aix en Provence, et aujourd’hui guide exceptionnel que nous avons énormément apprécié pour ses qualités humaines, ses compétences de scientifique, ses talents de conteur et son humour, nous avons donc découvert les sites minoens de Phaestos et de Knossos, palais labyrinthiques produits d’une très brillante civilisation qui développa, il y a 4000 ans, l’agriculture, l’élevage, mais aussi l’artisanat et les arts. Les sites eux-mêmes, très vastes, peinent à en rendre compte bien sûr, mais le musée archéologique d’Héraklion nous a permis d’en admirer les chefs d’œuvre : fresques, vases à libation, poteries, orfèvrerie, cercueils en terre cuite… pour n’en citer que quelques-uns. Ce moment au musée fut vraiment éblouissant.
le disque de phaestos au musée d’Héraklion
Hormis l’intermède de l’invasion arabe, la période byzantine a légué de nombreuses églises ; plan en croix grecque, coupoles, riches iconostases caractérisent ces sanctuaires. Mais c’est à partir du XIIIème siècle, avec l’arrivée des Vénitiens, que s’opère l’étonnante symbiose entre l’art et l’architecture byzantins et les influences venues d’Italie, particulièrement visible aux monastères d’Agia Triada et d’Arkadi, dont les façades témoignent de la « Renaissance crétoise ». La formidable puissance militaire et commerciale de Venise s’est aussi exprimée dans les ports, arsenaux, forts, remparts d’Héraklion ou de la Chanée.
La fin du XVIIème voit le début de la domination des Ottomans qui réutilisèrent nombre de ces constructions vénitiennes. Après leur départ, la plupart furent détruites. Subsistent seulement quelques mosquées, fontaines à ablutions et minarets, et surtout les élégants kiosques en bois aux premiers étages des maisons anciennes de Rethymnon.
Divers héritages certes en Crète, mais aussi les « travaux et les jours » au quotidien: la dégustation de vins et d’huiles d’olive (35 millions d’oliviers crétois) au monastère d’Agia Triada, la visite chez la potière aux facétieuses répliques de modèles antiques, le cours de cuisine où nous avons joyeusement préparé tzatziki et chaussons au fromage, la démonstration d’un des derniers artisans, champion de l’étirement de la pâte phyllo (du grec « feuille ») les pains de mariage minutieusement décorés par des dames organisées en coopérative, ou bien la dégustation, en pleine nature, de fromages encore tièdes préparés sous nos yeux par le berger. Ces rencontres ont été une heureuse et agréable composante de ce séjour crétois.
le groupe sur le site de Knossos
Texte : Isabelle LeBellegui
Photos : André Amoros
Fonctionnement du Blog
Créé depuis le 31 décembre 2007, le blog de l’association a reçu, le vendredi 9 juin, sa deux cent millième visite.
Les pages les plus visitées sont dans l’ordre décroissant : les pages informations, voyages, céramique-raku, conférences, visites, fonctionnement du blog et expositions.
Conférence La Crète du 1er juin 2023 par Jean Philippe Lagrue
C’est donc à Jean-Philippe Lagrue qu’est revenue la mission de donner l’ultime conférence proposée cette saison par Découverte et Culture à propos de la Crète.
« Au large de la mer vineuse est une terre aussi belle que riche, isolée dans les flots, c’est la terre de Crète aux hommes innombrables, aux 90 villes dont les langues se côtoient » voilà comment Homère au VIIIème siècle avant JC parle de cette île qui devait sa prospérité à une thalassocratie incontestée. Car dès les temps anciens les Crétois, peuple maritime et commerçant, ont su tirer profit de la situation privilégiée de leur île en Méditerranée orientale.
Autres signes extérieurs de richesse, les palais minoens dont les restitutions quelquefois excessives constituent un des principaux attraits touristiques de l’île. L’Allemand Schliemann, puis l’Anglais Evans ont mis au jour ces gigantesques constructions labyrinthiques, avec leurs multiples appartements, leurs entrepôts à pithoi, leurs ateliers d’artisans, leurs entrelacs d’escaliers et de couloirs, et leurs mégaron décorés de fresques, où apparaissent un bestiaire dominé par le taureau et des danseuses aux coiffures sophistiquées.
On ne peut pas ne pas évoquer ici les récits légendaires autour de Thésée, Dédale et son labyrinthe, le Minotaure et Ariane sauvée par son fil … la mythologie grecque est très bien représentée en Crète, supposé lieu de naissance du tout-puissant Zeus …
Au carrefour des grandes voies maritimes, la Crète a aussi été convoitée et envahie au cours de l’histoire par ses voisins proches ou plus lointains, Grecs, Romains, Byzantins, Arabes, Vénitiens, Ottomans, qui ont laissé des vestiges divers, temples, sanctuaires, basiliques, fortins ou mosquées …
Rappelons que la Crète est aussi la terre natale de Dominikos Theotokopoulos dit Le Gréco, et de Nikos Kazantzakis.
Texte : Isabelle Le Bellegui
Photo : André Amoros
Voyage « Sur les traces des Etrusques » du 1er au 8 mai 2023
11 mai, 2023, 10:30
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Voyages
PERIPLE EN ETRURIE
Nous sommes partis 22 et par un prompt renfort d’une météo humide, nous sommes arrivés le soir même à Volterra. Mais les haruspides, qui lisent le futur dans le foie de mouton, nous ont accordé une semaine très agréable sous un soleil radieux.
De toutes les civilisations disparues, celle des Etrusques, des Alpes ligures à l’embouchure du Tibre, présente ce curieux paradoxe d’être une des plus proches de nous et cependant une des plus énigmatiques. Et c’est ce qui a excité notre curiosité et notre intérêt pour ce voyage.
Un voyage très dense, sur mesure, organisé par les membres du bureau de Découverte et Culture, avec en toile de fond le charme des paysages toscans et les saveurs de la cuisine italienne. Qu’ils en soient remerciés.
Dés la première période dite Villanovienne, il semble juste de dire que les Etrusques du IX ème siècle avant JC, n’appartiennent pas à une seule ethnie mais qu’ils sont le résultat du brassage d’une population autochtone avec une immigration commerciale (Phéniciens, Carthaginois, Grecs…) et cela dès le passage de l’âge du bronze à l’âge du Fer.
La grande lacune, c’est la langue étrusque. Aucune des cités ou nécropoles explorées jusqu’à présent n’a livré ces trésors que sont les bibliothèque antiques. Le matériel d’étude est resté très fruste. Pas de textes historiques ou religieux, de poèmes ou de littérature familière.
L’abondance de l’art funéraire (le rite de la crémation semble être généralisé), des tombes comme celles de CERVETERIA, ou peintes comme celles de TARQUINIA, la profusion d’urnes funéraires que nous avons vues dans les musées, depuis les grands sarcophages à figures humaines en position de triclinium (banquet) jusqu’aux modestes bas reliefs, ne nous révèlent pas grand chose de la vie et de l’esprit de ce peuple qui a gardé le silence sur lui même.
Donc, au VII ème siècle avant JC une partie de ce peuple se déplace vers la mer pour commercer et c’est aussi la formation des Cités Etat, les fameuses dodécapoles qui malheureusement pour leur unité n’auront aucun sentiment national.
A POPULONIA on exploite le minerai de fer que l’on amène de l’île d’Elbe. Aussi, les Grecs avides de ce précieux métal se précipitent-ils pour négocier cette indispensable denrée en échange de leurs poteries.
Les femmes étrusques n’hésitèrent pas longtemps pour échanger leurs vases en terre grossière et leurs céramiques bucchero néro contre ces magnifiques poteries attiques. Si bien que la demande étant très importantes, des artisans grecs viennent même s’installer en Etrurie.
Sur le site de BARATTI, nous grimpons et sommes récompensés et émerveillés par nos premières rencontres avec les tombes chambres sculptées dans la roche sédimentaire, par les tombes hypogées, les tumulus et autres édicules. Nous retrouverons par la suite dans les musées, le matériel funéraire et les urnes cinéraires qui ont été récupérés et exposés. Il en sera de même pour les reconstitution de tombes.
Nous avons parlé plus haut de TARQUINIA, où le musée est installé dans le palais Vitelleschi, avec une vue imprenable sur la campagne toscane, et dont la pièce maîtresse est le fronton du sanctuaire Ell’Ara Della Régina, avec ses deux chevaux ailés tirant un char (IV ème siècle avant JC) qui est l’emblème de Tarquinia.
Tout aussi fantastique, CERVETERIA, la cité la plus méridionale. En effet, on s’éloigne un peu de la mer pour éviter les pirates. Là, dans la nécropole de la Banditaccia, nous découvrons les tombes hypogées taillées dans du tuf, cette roche sédimentaire très poreuse facile à travailler mais qui ne peut pas être peinte. L’organisation est hippodamienne (en échiquier ou orthogonale).
Tout au long de notre périple, nous avons trouvé une particularité sur chacun des sites. Par exemple à ORVIETO nous avons vu, dans le musée archéologique national, les fresques peintes des tombes de Golini qui ont été détachées de leur support et remontées dans les tombes reconstituées du musée. Cette technique a été abandonnée car délabrante et irréversible.
A CHIUSI (V ème siècle avant JC), une cité souveraine. Nous découvrons des cinéraires dont le couvercle en terre cuite représente une figure humaine, une tête sculptée…
photo du groupe devant le musée de Chiusi
A PERUGIA, cette fois nous voyons les différentes époques de construction les unes sur les autres au cours des siècles. Pour cela, nous partons de la ville actuelle (Renaissance) et nous descendons dans la forteresse romaine en brique appelée Paolina (Pauline, du Pape Paul III)… Grandiose, profonde de plusieurs dizaines de mètres. Et dans le bas, nous retrouvons une porte étrusque avec ses grandes pierres blanches… Et les tours moyenâgeuses sont incluses dans la ville Renaissance…
A partir du IV ème siècle. le déclin des Etrusques a commencé et les Romains reprennent les villes et finissent en 264 avant JC par annexer le territoire. En 90 avant JC, les Etrusques deviennent citoyens romains.
Cerise sur le gâteau, sur le chemin du retour, nous visitons la ville fortifiée de LUCCA (180 avant JC) occupée par un Castrum romain pour filtrer l’avancée des Ligures.
Lucca a su rester un Etat indépendant jusqu’en 1800, alors que dès la Renaissance Florence dominait toute la Toscane sauf Sienne. Son Eglise San Frédiano des VI et VII ème siècles, son amphithéâtre romain qui est aujourd’hui une superbe place ronde, sa Cathédrale San Martino où se trouve le gisant en marbre d’Illaria Del Caretto (seconde moitié du XII ème siècle).
Enfin…… c’est la ville de Giacome PUCCINI.
Texte : JOËL NICOLAS
Photo : ALAIN PEYNICHOU
Conférence « Les Etrusques » par Pierrette Nouet, le 2 mars 2023
C’est avec grand plaisir que nous avons retrouvé, ce jeudi 2 mars, Pierrette Nouet invitée à nous parler des Etrusques (avant le voyage en mai prochain) dont le territoire, dans l’antique Italie, s’étendait grosso modo de l’Arno au Tibre. Leur culture fondatrice a pris naissance près de Bologne dès le XIIème siècle avant J-C, et leur influence s’est exercée jusqu’au IVème de notre ère. C’est dire l’importance de cette civilisation autochtone, hélas longtemps victime d’un regard romano-centré hérité de la puissance romaine, qui a parachevé son écrasement lors de son ultime victoire au IIIème siècle avt J-C.
Après onze siècles d’oubli, la découverte au XVIème de deux pièces majeures de l’art étrusque, la Chimère d’Arezzo, et l’Arringatore provoque l’éclosion d’une véritable « étruscomania ». Académies, sociétés savantes, musées (Volterra) apparaissent. Puis au fil du temps, les études s’affinent, les mythes s’effacent, et le XIXème siècle voit enfin
l’émergence de l’Etruscologie.
Les grands musées naissent, comme au Vatican et à la villa Julia à Rome. Et encore aujourd’hui, de très récentes et exceptionnelles découvertes toscanes viennent confirmer le génie de cette civilisation.
Pas d’état chez les Etrusques, mais une confédération de 12 cités, unies par la langue et la religion. La fertilité de leur territoire, alliée à de fortes dispositions pour le commerce, favorise une prospérité qui se révèle dans l’édification et l’ornementation de leurs tombes (Tarquinia, Cerveteri) l’épanouissement de leurs productions artistiques (orfèvrerie, céramique, sculpture …) et la profusion de leurs fêtes religieuses (Orvieto).
Mentionnons que chez les Etrusques, la femme avait un statut important : par exemple, la materfamilias portait son propre nom, était en charge de la transmission de la culture …
Ce peuple joyeux et épris de liberté avait aussi un profond sens de la fête.
Il va sans dire que, s’il en était besoin, Pierrette Nouet, avec son grand talent et son humour, n’a pas manqué d’éveiller ou de relancer notre intérêt et notre curiosité pour les Etrusques, dont Stendhal disait : « ce peuple visiblement avait l’air d’être heureux ».
Texte : Isabelle Le Bellegui
Photo:André Amoros
Conférence « Sens et symboles des arbres et des plantes dans l’art occidental de l’antiquité à nos jours », le 2 février 2023 par Jean Philippe Lagrue
Le jeudi 2 février 2023, Jean Philippe LAGRUE, Archéologue et conférencier en histoire de l’art nous a régalés d’une conférence sur le thème « Sens et symboles des arbres et des plantes dans l’art occidental de l’antiquité à nos jours ».
Vaste sujet, et qui fut abondamment illustré ! Les sociétés anciennes étaient en contact étroit avec la nature, la craignant et la vénérant à la fois. En témoignent des textes des mythologies grecque et romaine, de la Bible, et retraçant par exemple le don des céréales par Déméter… Mais aussi la représentation de certaines plantes sur un arc de triomphe, ou une villa à Rome.
Comme l’écrivait notre conférencier dans sa présentation, « L’arbre (palmier, pin, cyprès, peuplier, chêne…) participe aux trois mondes, souterrain, terrestre et céleste, est vénéré ou redouté, et la plante (laurier, myrte, genévrier, lierre…) qui capte les forces ignées de la terre et reçoit l’énergie solaire, porte en elle des qualités aussi bien nutritives que spirituelles ».
Les plantes ont été l’attribut de certains dieux, ainsi la vigne et Dionysos, mais la vigne et le vin sont aussi mentionnés dans la Bible. Ces plantes de l’abondance (olivier, blé et vigne) sont porteuses de symboles forts. Certains arbres et plantes (palmier, chêne, laurier) étaient des symboles de victoire : le laurier était la plante d’Apollon, symbole de chasteté et de victoire, ainsi la couronne de laurier… Le myrte, le genévrier (symbole de chasteté), le lierre (symbole de fidélité) étaient des « plantes de l’amour ». Mais certains arbres avaient une connotation plus sombre, ainsi le saule, symbole du péché et du Christ, le peuplier et le cyprès, arbre funéraire ; quant au pin, il était lui symbole d’immortalité.
Nous regarderons sans doute les arbres autrement, maintenant que nous connaissons un peu leur histoire, qui souvent éclaire leurs noms. Et nous penserons à certains de nos peintres, qui les ont magnifiés, des cyprès de Van Gogh aux pins de Cézanne…
Texte : Françoise Birg
Photo : André Amoros
Annulation de la Conférence « les fortifications militaires de Martigues »du 19 janvier 2023 par Alain Croce
Bonjour
En raison d’une journée nationale d’action et de grève, nous ne pouvons pas assurer la conférence sur « les fortifications militaires de Martigues » qui était prévue le 19 janvier 2023. Nous allons essayer de trouver une autre date pour la tenue de cette conférence.
Visite d’Avignon, le 1er décembre 2022
2 décembre, 2022, 16:51
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J’ai longuement préparé cette journée du 1er décembre à Avignon, mais n’ayant pas pu venir c’est moi qui cependant vais vous dire ce qui m’en a été rapporté par plusieurs participants.
La journée a débuté à proximité du pont St Bénézet, l’un des emblèmes de la cité papale, s’est poursuivie auprès des fameux remparts pour enfin arriver au Palais des Papes, le plus important palais gothique de l’occident.
La visite fut brillamment commentée par les deux guides avec compétence et humour.
autour de la maquette du Palais des Papes
Le repas a permis un moment de repos avant que ne se poursuive la visite d’Avignon.
Mais pas n’importe quelle visite puisqu’il s’agissait « d’Avignon autrement », Avignon que l’on ne connaît pas forcément : quartiers des Corps Saints, quartier des Teinturiers …, quartiers typiques et marqués par l’histoire de cette cité que les guides ont su faire vivre. Cité des Papes, cité du Comtat Venaissin lequel faisait partie des États pontificaux, cité unique en son genre et combien attachante !!
Texte : Annie Mattei
Photo : André Amoros